Une nuit de juillet 1979,
j'ai dormi dans un escalier.
Ce n'était pas confortable,
pourquoi avoir dormi dans l'escalier et non sur le palier ?
Une nuit de juillet 1979,
j'ai dormi dans un escalier.
Ce n'était pas confortable,
pourquoi avoir dormi dans l'escalier et non sur le palier ?
et j'ai retrouvé ce texte écrit en 1985
Il y a tant de choses à faire
de ce que les volets ouverts
nous envoient la nuit
de bruits.
de ce pompier inévitable
cet homme qui poursuit
- sans voir la sirène
perchée sur son épaule
qui sourit -
son chant.
mais la séduction des sirènes
n’est rien
un bruit plus sourd importe
qui choisit là son heure.
pour qu’il sorte
s’impose
la narcose
ultime
la sublime
escorte
du rêveur éveillé :
somnambule extradé
il tombe de sommeil
du haut de son estrade
étoilée.
qui semblait annoncer cette photo faite en 2008
Un jeudi 2 octobre,
dans la rue sale
semée d'hommes piétinant leur soirée sur place,
une voix féminine disait :
"Pour l'amour d'un homme - temps d'arrêt - l'amour d'un homme".
La voix était affirmative et rêveuse,
dubitative et émerveillée.
Le 7 août 2003 j'ai dîné à la mosquée de Paris avec un charmant chanteur d'opéra, une Allemande à fossettes et un beau Brésilien infidèle.
La cuisine était moyenne, le service minable.
Ce 28 mars, dans la matinée, j'ai fini ma théière à coups de marteau.
Puis, dans l'après-midi, j'ai bu du lait.
Choses non habituelles.
pour celui-ci je laisserai la zone de légende vide, ouverte aux suggestions
je termine avec la copine de Minimouflet...
que nous dit-elle ?...