voilà ma vie
mange-la-vie en action :
voilà ma vie
mange-la-vie en action :
je plonge dans la polémique et clame avec confiance :
bonne année du chat !
année du lapin, disent certains ?... ce serait plutôt, selon d'autres, les pays asiatiques occidentalisés qui nous sortiraient un lapin du chapeau...
bref, n'ayant pas trop de choix dans le mien, chapeau, pour trouver un lapin (j'en ai bien mais bof...) j'invite ce beau matou du cimetière du Père Lachaise à nous annoncer le renouveau
placide face aux passants, indifférent à la rouille d'un monde en désagrégation, prêt néanmoins à réagir à la moindre alerte, il n'a pas bougé de cet endroit (je suis passée plus d'une heure après il y était encore)
le monde bouge, ne nous agitons pas pour rien
mais... quand il le faut ne craignons pas de nous mettre en mouvement !
après les roses de Noël du haut,
"mon" iris d'en bas :
Saint-Serge se réveille !
ayant choisi de nommer cet espace vers la clarté
je me dois de,
je souhaite,
souligner les signes encourageants en ce sens
aujourd'hui, à Paris, nous aurons 3 minutes de jour en plus
et nous reverrons un jour les hostas se déployer timidement
dans la lumière tamisée de Saint-Serge
non, pas le réveil de la nature :
l'appareil qui me permettra de ne pas arriver encore plus tard au boulot
il est en panne
qui a un réveil pour moi ?
un réveil sans piles à recharger (en solaire que ça ne marche pas trop)
un réveil pas radio qui me baignerait dans son champ électromagnétique poisseux
un réveil que l'ANDRA ne se ferait pas une joie de collecter pour m'arracher à la radioactivité émise
un réveil que je remonterais allègrement sauf les soirs d'acte manqué
qui me sonnerait dans les oreilles les fois où je ne me réveillerais pas un peu avant
en attendant ?... je n'ai même pas de coq sous le coude !...
il y en avait trois, d'ailleurs ; banal ?
pour moi, déjeuner debout dans le square, hier, à côté de ces trois roses hivernales...
c'était un délicat présent inattendu
moi c'est comme ça
que je vois la place de la République
ce n'était pas si mal...
dans le dictionnaire des synonymes du Crisco (quel joli nom, croustillant et dépaysant) dictionnaire avec lequel je cohabite très intimement, jetant un coup d'oeil à voeu, j'ouvre le champ à des termes, idées, significations, concepts qui m'emportent loin, comme toujours
celui qui trouve à l'évidence, en moi, la place qui l'attendait, est soif
avant la faim, la soif... après la faim aussi, ce qui resterait : la soif
ce qui va nous faire faire cet ultime pas auquel on ne croyait plus, et au virage du mirage, apercevoir l'oasis, le vrai lieu où boire : la soif
alors, oui, je vous souhaite cette soif jamais satisfaite et vivifiante, avant ou à côté de tous les voeux, souhaits, prières, requêtes, désirs et autres résolutions que vous pourriez - bien légitimement - nourrir en ce premier jour de l'an 2011 du calendrier grégorien
bonne année assoiffée... et désaltérante !