Comme si la vie disparaît
doucement
sans en avoir l’air
une faiblesse m’efface.
tes beaux yeux en couleur,
sous mon regard distrait
qui s’applique,
que voient-ils,
là ?
tu me dirais des merveilles
tu me comblerais.
Comme si la vie disparaît
doucement
sans en avoir l’air
une faiblesse m’efface.
tes beaux yeux en couleur,
sous mon regard distrait
qui s’applique,
que voient-ils,
là ?
tu me dirais des merveilles
tu me comblerais.
parce que c'était la nuit
parce qu'il faisait noir
Ils sont là
à racler des parquets sur lesquels
toujours d’autres dansent.
ils ont le soleil sur le dos
et les rais comme des barreaux de paradis
une peau de forçat
n’est-ce pas la nuit ?
ils ont des ailes de plumes de cire
qui palpitent sous les omoplates
n’est-ce pas le bal ?
d’autres le fracas de l’ouragan
eux l’usure
le glas.
ils ont le bleu et rouge de l’uniforme dans la veine
la déveine
ils ont la crampe au muscle
ils ont l’organe mortel
et la montre qui bat désynchrone
n’est-ce pas la nuit ?
la chauffeuse
quand on arrête de fumer on se met à fulminer
mieux ?...