une architecture naturelle majestueuse qui transporte dans un univers inhabituel
un éloignement et une proximité simultanés qui procurent un sentiment de présence absolue
et toujours le soleil irrésistible, inexorable, imperturbé
une architecture naturelle majestueuse qui transporte dans un univers inhabituel
un éloignement et une proximité simultanés qui procurent un sentiment de présence absolue
et toujours le soleil irrésistible, inexorable, imperturbé
j'ai rencontré un hareng saur...
dans l'atelier du site de Laongo, au Burkina, le poème de Charles Cros s'affiche à un mur, recopié à la main
des chevaux de bronze en morceaux exposent leur ventre creux au regard, non loin de la structure végétale à l'origine de leur moule
les poules circulent au milieu, les moutons vaguent, le guide explique le symbolisme des sculptures
sous le soleil implacable (non, ce n'est pas une figure de style !) nous découvrons les oeuvres d'artistes burkinabés et étrangers : les roches de granit de l'endroit, taillées par les imaginaires mêlés du sculpteur et du continent, révèlent des formes surprenantes et expriment des idées universelles
je montrerai plus tard les chevaux en morceaux (quand le monument aura été inauguré, sans doute vers le 11 décembre) ; voici une sélection de sculptures, premier défi de ma relation à la lumière africaine : ne pas l'affronter, s'en arranger... pour le corps comme pour l'appareil !
l'Afrique exténue
pousse à l'extrême de soi
je suis revenue tigresse
des fétiches m'ont déshabillée d'une obéissance morbide
qui peut voir
au bout des pieds
les griffes
au bord de l'âme
un océan d'humanité
combien de temps
avant de ronronner mollement à nouveau
près d'un radiateur ?...