amis ou rencontres de hasard
plaisirs du marché de quartier
arrivée entre chien et loup, dans le rose du ciel qui tombe de sommeil le lendemain, la lumière sur les fleurs, et mes amies de l'entretien (enfin, leurs tongs qui disent qu'elles sont tout près)
au fil des heures : l'église dont les fidèles doivent passer une porte de masques traditionnels l'inévitable transporteur de poulets bicyclettes et à l'arrêt pour se désaltérer, le jus de liane que j'ai failli boire sans me méfier (gros risques de passer...
ferme Samandoulougou tout près de Bobo Dioulasso, chaudement recommandée ! ces paysages qui me rappellent Dapaong au Togo sont un délice la hauteur nous extirpe de la poussière africaine tout en nous mettant au coeur de cette terre
ferme Samandoulougou tout près de Bobo Dioulasso, chaudement recommandée ! équipe aux petits soins, endroit magnifique surplombant la région... et pas un détritus au sol !
autre surprise, le lieu d'hébergement Idrissa notre guide nous amène à travers une carrière, suivant une piste défoncée par des camions et longeant des à pic, chez Karim ferme Samandoulougou tout près de Bobo Dioulasso, chaudement recommandée !
surprise totale pour Idrissa Fané il ne s'attendait pas à nous voir, surtout Pita qui voyage rarement
pas de loterie : Ouaga ? Bobo ? on arrive à Bobo et on va manger un morceau aux trois karités
autre leitmotiv du voyage dans ces contrées : l'eau la sécheresse progresse d'année en année les femmes et enfants n'ont pas fini de porter ces charges vitales, à pied ou à vélo, d'un point à l'autre
pas de pause au village suivant, construit à la hâte au hasard des arrivées de chercheurs d'or plus loin, un terrain percé de galeries abandonnées, étroites souvent de la taille d'un enfant là, souvent, des effondrements et le drame de morts dans la poussière,...
tout penche un peu : la pancarte du coiffeur, le panneau de signalisation, le taxi brousse dolo c'est la bière de mil, je me demande si le taxi brousse n'a pas fait un arrêt bière au village de Dolo !
sur la route à nouveau
DORMIR !!! épuisé, grognon, affamé, un petit "hors-la-loi" du quartier a fait l'école buissonnière il faudra attendre le soir pour que la communication se fasse entre nous en espérant que ça s'éclaire un peu pour lui...
le portrait de l'autre jour, c'est cet homme qui a été tout heureux de trouver une Blanche pour lui donner sans doute 10 fois ce qu'un père aurait consenti à ses enfants pour un tour de chameau non, je n'ai pas chevauché chameauté, j'ai juste bavardé...
autant que moi, Pita le citadin apprécie ce "bain de ruralité" la dame qui part en visite chez un malade celle qui va faire la lessive la jeune mère qui part faire un achat
d'autres habitants de la cour...
le plaisir d'être dans une cour chez des gens c'est de bavarder avec les enfants qui s'approchent spontanément de faire des portraits que l'on pourra parfois leur remettre plus tard
les autres chambres sont pour les collégiens qui habitent trop loin ils dorment et cuisinent là leur repas aménagement de la chambre qu'ils nous ont laissée pour deux nuits
arrêts dans divers lieux pour revoir les familles connues et installation dans une cour construite par une ONG espagnole "notre" chambre de la dernière fois est devenue salle de classe, il en manquait
on déambule en moto, à vélo, en chameau...
le long de la route, les paysages habituels des enfants et des animaux beaucoup de travail et un peu de soulagement l'acceptation de ce que la vie leur réserve
la surprise du séjour ? toujours sans le son : découvrir que Vincent rejoint chaque dimanche Pita et que Pita a fabriqué un nouvel instrument
sans paroles et sans le son, dommage ! ces oiseaux de toutes les couleurs chantent
dans le temps au ralenti de mes matinées (40° calment les envies de galoper) la simple réalité qui m'entoure, faite de fleurs couvertes de poussière de lumière matinale et de bruits du quotidien ouagalais (en 3ème position, le Calotropis procera (ou Arbre...