maladresse ? chapardage interrompu ? je la vois baissant la tête, au bout de sa tige cassée, piteuse alors je la rapporte chez moi et la confie à la porcelaine de Chine et nous vivons désormais ensemble, pour quelques... jours ? semaines ?
les laisser dans cette chaleur urbaine ? (urbaine donc augmentée des innombrables machines à faire du frais qui recrachent du chaud dans la rue)... ça fait peur rêvons d'un peu de pluie, d'un petit geste des jardiniers restés sur place...
un petit regard sur le jardin Saint-Serge qui resplendit en ce mois de juin je crois être passée un peu partout... et je n'ai pas oublié les plantes aromatiques, compagnes et médicinales, souvent délaissées quand moins décoratives !
noire ou lune croche et silence même dans ses bruits
alerte au feu ?...
passer une vie à démêler ce qui nous embrouille et terminant de renouer à l'enfance le fil qui tiraillait l'âme se permettre un envol enfin Louise Bourgeois est partie, à 98 ans
ces architectures à perdre la réalité glissements d'un plan à l'autre revers et reflets néants où ne plus savoir ni son nom ni son appartenance au monde
être un chat libre être un chien perdu ne pas vouloir de collier être recherché par ses maîtres... ça me fait penser... et moi je me trouve où ? et vous ?...
... gêne en juillet ! si quelqu'un peut me dire quel arbre est à l'origine de ce tapis ouateux ?...
et quelquefois se désaltérer est bien compliqué : il faut s'y mettre à deux...
l'autre jour, cette rue... j'ai eu envie de m'en souvenir, pour plus tard elle existe depuis au moins l'année 1672 un rendez-vous jamais honoré ?
en attendant... on peut toujours danser !
chez Serge... des mots, des pensées, des émotions un labeur de l'expression écrite, en parallèle d'autres labeurs : Serge n'est pas un esprit détaché de la vie... on peut lui rendre visite ici et là au hasard de mon humeur, pour lui, cette image de pierre...
je ressors cet oiseau imaginaire du causse c'était au printemps, dans les Cévennes les feuilles d'automne étaient encore là le froid, la pluie régnaient en maîtres l'esprit se laissait aller à des chimères
sur la liste de courses : passer à la banque
je change de jouets !
quittant un Paris ensoleillé et chaud je laisse quelques rafraîchissements aux visiteurs qui passeraient par ici pendant la quinzaine qui commence
habitants de pierre insensibles aux changements climatiques
quand je dis rafraîchissement, je n'exagère pas
Journal Intime de Nanni Moretti... la question est : fera-t-il un temps suffisamment clément ce soir ?... il y a quelques semaines la Villette était encore le lieu idéal pour se prélasser sur une pelouse humide... d'arrosage artificiel !
... ou piège ?
dans le métro, une fois de plus elle est seule et abandonnée il passe par là et... c'est le coup de foudre !
les hasards de la programmation...
moi je prends le métro lui il prend l'hippopo
frêles et fringuants bouquets de mai