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8 mars 2010 1 08 /03 /mars /2010 20:42

ce serait la journée internationale du lendemain de la femme

paradoxalement je sortirais ma photo polémique, photo que j'aime, affiche et accroche au ciel de lit de ma pirogue, voilà !


chien-loup-chevre.jpg

elle représente une chèvre entre chien et loup.

maintenant on sait que Monsieur Seguin est mort...

... et que la chèvre a survécu

 ? mais où est passé le loup ?

méfiez-vous, gens : la petite Lhasa qui courait avec les loups les a peut être distraits de notre morne univers et invités à la fiesta du lendemain de la femme


écoutons los peces... tiocfaidh ár lá* !


* notre jour viendra




 
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8 mars 2010 1 08 /03 /mars /2010 11:42





Auto en Alice


Cette Alice est loin de celle de la plupart des illustrateurs qui en ont fait une jolie blonde, elle est encore plus loin de celle de Disney… (et pourtant, combien de perversité sous-jacente, dans l’univers policé de cette entreprise de dessins animés et combien de moyens de se confronter à soi, là aussi !)
 

L’Alice en moi est celle qui resurgit à l’occasion, car il faut parfois retourner à cette bouteille et à son injonction « bois-moi » et au « mange-moi » du gâteau : grandir et rapetisser alternativement, s’ouvrir et se refermer tour à tour, jouer à cache cache avec la lumière et l’ombre toute une vie durant, prendre avec soi, prendre contre soi, ne plus comprendre…
 

L’absurde en moi règne, et les façons d’en jouer pour tordre une corde à empoigner, suivre une ligne déchevêtrée, avancer
 

L’Alice en moi : HAUT... BAS... FRAGILE... NE PAS GERBER...
 

 

L’Alice en moi ou De la difficulté d’être sa propre reine
 


Alice en reine, détail

 

album de quelques vues de celle de Pat Andrea telle que je l’ai découverte à Calais ; l‘exposition a voyagé au château de Chenonceau, à l’Ecole Nationale des Beaux-Arts de Paris, au musée Frissiras à Athènes, au Gemeentemuseum de La Haye, au musée des Beaux-Arts de Calais,  à la Galerie des Ponchettes de Nice ; le livre est édité par Diane de Selliers


 

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7 mars 2010 7 07 /03 /mars /2010 20:12



le dernier mouton

le mouton prétentieux

l'éveil du mouton

une suite et fin sur la page salon de l'agriculture en 2010


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5 mars 2010 5 05 /03 /mars /2010 21:54




cave grise

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4 mars 2010 4 04 /03 /mars /2010 08:26


descendre de la voie

J’ai hésité un instant sur le terme à utiliser…

Le fait : opérer une légère transformation sur une image, un texte ; dans le cas de l’image ci-dessus, recadrage en supprimant les parties inutiles et en englobant une signalisation sur le mur.

L’origine : regarder ou voir un peu à côté, lire de travers, imaginer plus loin, etc. ; j’effectue ainsi, souvent inconsciemment, le rapt d’un élément de la réalité et l’entraîne dans mon univers.

Le résultat : dérouter en détournant, provoquer humour, absurdité, choc…

C’est pour moi une évidence, souvent un plaisir, et je n’y mets aucune intention particulière au moment où je « vois »… mais c’est aussi une technique tellement utilisée à des fins de manipulation publicitaire ou politique que je suis assez satisfaite que les affiches épuisant mon regard et harcelant mon esprit dans les moindres recoins de l’espace urbain soient parfois la base (les victimes) de mon jeu : qu’elles servent au moins à ça, en attendant de s’autodétruire dans le ressassement et la vulgarité.

Ce que je voudrais que ce soit aussi, en rebondissant sur les mots, du Dictionnaire des synonymes du Laboratoire CRISCO au Trésor informatisé de la langue française : une déviation invitant  à quitter les sentiers battus, et un divertissement dans deux sens éloignés : « action de divertir, de détourner à son profit », et « détournement des choses sérieuses ».

Dans cette perspective je vous propose de découvrir les exemples très variés qui se disputent dans mon album Détournements

 

 

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28 février 2010 7 28 /02 /février /2010 15:42

 

On criera à la banalité, on stigmatisera mon amateurisme d’auditrice, on accusera mon manque de références : qu'importe, j’avoue, assume et revendique être totalement sous le charme de la voix d’Alfred Deller.

Je n’aurais pas évoqué un sujet auquel je ne connais rien et pour lequel je n’ai aucune nouveauté à proposer si je n’avais eu l’occasion de réveiller cette passion lors de la projection, au Louvre, de films (certains très rares) sur les voix baroques (je n’ai vu que le programme sur les voix d’hommes).

Je vous passe la présentation érudite, abordable et colorée d’Ivan Alexandre et les discussions – fort intéressantes - sur les dénominations hasardeuses de contre ténor, alto, haute contre… sur le moment  j’ai compris mais serais bien en peine de diffuser. Le résultat, pour moi, de ces presque quatre heures de films disparates, émouvants ou hilarants est simplement que nul, sans remettre en cause les qualités indiscutables et talents exceptionnels, nul ne peut atteindre au sublime de la voix d’Alfred Deller.

Qu’importe les particularités comme sa formation plus ou moins autodidacte, ou le fait qu’il ait entamé sa carrière de soliste après quarante ans. La voix de Deller est une évidence, un miracle, et ce miracle ne prouve certes pas l’existence de dieu ou les bienfaits de l’air du pays de Galles : il se fait entrevoir avec grâce et  simplicité.

La voix n’est que le véhicule dit Deller… le double sens du terme me fait glisser vers les noms de Rolls Royce, Cadillac, et renoncer tout aussitôt à une telle vulgarité.

Comme la plupart des chanteurs entendus (j’en ai découvert la plupart) Deller est nettement meilleur dans sa langue, sa culture natales. Ne pouvant parler que de la petite partie de ce que je connais je retiens, hors musique sacrée, l’album de Folk songs enregistrée avec son fils Mark en 1971 (il avait enregistré la plupart de ces titres en 1955, également avec Desmond Dupré au luth et à la guitare) et entre autres très chansons le poignant Lord Randall.


 

 

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27 février 2010 6 27 /02 /février /2010 21:25
   
affiche mars


voici une idée pour se concocter une journée rien que pour nous lundi 1er mars (pour nous et pour ce et ceux qui comptent pour nous...)
 
il y a beaucoup de façons de se sentir inopportun, mal accueilli, exclu... je n'arrive pourtant pas à imaginer ce qu'éprouvent plus de 5 millions de personnes d'origine étrangère en France depuis quelques mois, alors que moi qui suis née ici, je sens de jour en jour un malaise qui s'insinue dans ma vie quotidienne et ma façon de voir l'avenir.

... ça me rappelle qu'il y a un peu plus d'un an, la mort, dans la rue, d'une personne sans domicile fixe avait amené un peu d'émotion dans mon quartier... on oublie vite !
 
Monsieur Jacques était né à Belleville, où il avait été garagiste, ou mécanicien (?)
Il aimait bien boire ; pendant des années, vivant dans des petits hôtels du 19e, il allait tous les jours à la librairie d'occasion de la rue Bouret et se faisait payer un casse-croûte par le patron ou ses copains.
Il y a quelques années, Monsieur Jacques a revu brièvement son fils, qui était chauffeur de bus, et avait besoin d'un papier pour son divorce (?)
Il était né un 15 décembre ; il prétendait être sourd (parce que ça l'arrangeait ?)
Monsieur Jacques avait eu un surnom : 4 zyeux
Après que la librairie ait fermé, en 2004, sa vie a un peu changé (il est "parti en vrille") 
 
    

     mjacques1


mjacques2


Mjacques3


mjacques4




 

 

 

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26 février 2010 5 26 /02 /février /2010 21:30



... surpris dans le tourbillon urbain 

3man


 
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25 février 2010 4 25 /02 /février /2010 14:28




canard-manege-1.jpg


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25 février 2010 4 25 /02 /février /2010 13:52


affiche-slow-joe.jpg

Joe vit sur une île face à Goa, il n’a jamais quitté l’Inde avant décembre 2009 ;  Cédric donne des cours de maths à Lyon, il part l’été 2007 visiter le continent indien.

Leur histoire ? une rencontre sur la plage, des mots et des notes, le virage musical du plus jeune, de retour en France, à partir des enregistrements faits de son ami, quelques allers-retours et discussions animées…  2 ans plus tard le projet de faire venir Joe en France se réalise. La presse s’en est largement fait l’écho (Le monde, L'express...) et le petit groupe constitué, Slow Joe & the Ginger Accident s’est produit aux Transmusicales de Rennes après quelques répétitions rapides.

Slow Joe & the Ginger Accident revient pour deux concerts les 17 mars (à Lyon) et 28 mars (à Paris) 

Tout sur eux
ici ; malheureusement le lien vers les vidéos n’est pas toujours là mais il y a moyen de les entendre et voir par-ci par-là

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