parfois regarder en arrière c'est avoir ce genre de vision :
on est petit, en bas, au pied du mur, il fait gris, le ciel est nuageux
alors qu'au point où on en est, il doit bien y avoir des perspectives...
parfois regarder en arrière c'est avoir ce genre de vision :
on est petit, en bas, au pied du mur, il fait gris, le ciel est nuageux
alors qu'au point où on en est, il doit bien y avoir des perspectives...
je viens de voir Paris mon paradis d'Eléonore Yaméogo
un film nécessaire, et beau
le mirage des immigrés, la réalité à l'arrivée
la façon dont ils s'en sortent ou pas... au propre ou au figuré
Paris est l'enfer paradis de tant de gens
il faudrait au moins qu'ils sachent avant à quoi s'attendre
il faudrait sûrement qu'on sache quoi faire advenir
mais... ces mirages auxquels nous voulons croire...
trop de plastique et pas assez d'eau
on me dira que la quantité d'eau ne change pas, ça tourne...
mais dans quel état, ce qui nous arrive :
cocktail d'antibiotiques, de phosphates...
pauvre Afrique qui attend la pluie
et dont les animaux meurent,
de manger le plastique qui traîne partout,
parce que c'est tout ce qu'ils trouvent à profusion !
tout arrive... j'y suis tombée aussi !
me voici coincée entre deux pages de ce livre (book comme facebook) sans papier qui prétend rassembler les visages (face comme facebook aussi) de tout un chacun
bien sûr ce n'est pas moi, mais quand même, je n'aime pas trop...
pourquoi ? ah oui, quand même il faut que je dise pourquoi :
j'ai voulu donner de la visibilité au blog créé pour promouvoir un projet
peine perdue, je ne sais pas me servir de Facebook, alors pour le moment je vois des amis se jeter dans mes bras mais... personne ne va voir notre blog !
bon, il n'est pas encore très illustré, ce blog, mais pour ceux qui ont suivi les 35 épisodes du grand voyage ou apprécié ça et là des photographies du Burkina Faso, il y aura bientôt des images là-bas, le blog étant complètement consacré au Burkina Faso
tiens, ça fait un moment que je n'ai pas parlé de ça...
pour ceux qui n'ont pas vu les articles précédents, c'est là, là et là
ce soir, L’Institut Océanographique Paul Ricard et la Société Européenne des Réalisateurs de l’Environnement, en partenariat avec l’association « Enfants de Tchernobyl Belarus » ont le plaisir de vous inviter pour un Mardi de l’Environnement sur
TCHERNOBYL, CE N’EST PAS FINI
je relaye une information communiquée par l'un de vous, chers Commentateurs Interactifs du Blog (autrement nommés CIB) :
ce mois d'octobre comprend 5 week ends
(merci à ceux qui courent vérifier sur leur calendrier... ça fait plaisir une telle confiance...)
bref, vous allez me dire "oui, et alors ???"
eh bien sachez que ceci ne se produit que tous les 823 ans !
et voilà l'erreur ! cette affirmation est complètement fausse
presque six milliards de personnes vivent benoîtement cela sans le savoir ; par contre vous, vous faites maintenant partie des rares millions qui le savent (ben oui, depuis le temps que ça circule, ça fait quand même des millions...)
moi je dis "oui, et alors ?"
alors, tiens... si on en profitait pour que ce dernier week end d'octobre soit exceptionnellement agréable, curieux, spirituel, gourmand, créatif, distrayant, câlin, drôle, gai
?...
bon week end !
... ou Candy se fait gronder (je voulais mettre Le club
des cinq au tribunal mais personne ne connait plus le Club...)
peu renseignée sur le film de David Fincher, j'ai cru innocemment découvrir quelque information sur la société Facebook, et accessoirement sur ce qu'on se laisse aller à qualifier de phénomène Facebook
nette déconvenue, et petit agacement d'avoir "perdu" deux heures à visionner le film (mais je ne m'en prends qu'à moi-même)
je ne vais pas m'inaugurer critique cinéma, quoique...
alors on dirait que le film traite d'une histoire de gosses frustrés - si l'on considère que la plupart des gens s'étant hissés à un poste de pouvoir sont soupçonnables d'être des gosses frustrés ce n'est pas très original - histoire racontée avec force flashes back sans jamais entrer dans la psychologie des personnages
les personnages ? il n'y a pas de personnage féminin, tiens, bizarre ! il n'y a pas de personnage d'adulte, ah bon... l'acteur jouant le héros de l'affaire s'applique bien à rentrer la tête dans les épaules comme le bon geek perclus d'arthrose cervicale, et à rétracter les lèvres d'un air boudeur... ça ne construit pas vraiment un personnage
l'esthétique du film ? heu... passons ; il y a bien un moment où le film sort de son nombrilisme suractif pour montrer anecdotiquement une course d'aviron : très belles images... écrabouillées par une musique pour attardés qui nous crie dans les oreilles : vous assistez à un moment symbolique (une course, une victoire en jeu quoi...)
le jeu... eh bien c'est à cette conclusion, corroborant mon impression de non initiée, que j'arrive : tout ceci n'est qu'une histoire de jeu, comme beaucoup des histoires à la mode ; subprimes, élections présidentielles, sociétés envahissant le brave péquenot qui se découvre un beau matin mondialement individuel, connecté à l'univers, croulant sous les amis... c'est bien du pareil au même
qu'il y ait, par le plus grand mystère, à chaque fois, un maximum d'argent en jeu, une grosse dérive de contrôle possible, un détournement de l'attention des vraies questions sociales, humaines, locales, c'est secondaire !
ah ben c'est pas gentil ça...
... eh oui, c'est bien dommage
... non mais où on va !
vous le voyez, le fichier Roms ? c'est celui qui emplit les 3 premiers tiroirs, à partir de la gauche, du 4e étage, en partant du bas, sur la photo
ah bon ?
mais alors les autres fichiers, c'est pour qui ???
d'un autre pays, à quelques décennies de distance mais il y a un siècle, par quelqu'un qui feuilletterait négligemment le livre où (...), pas vraiment intéressé par le sujet, entre deux voyages...
on ressemblerait à ça, non ?...
oui, il faut se faire une raison : on est peu, petits, indistincts, approximatifs
(et si singuliers, néanmoins.)