mystère
mystère
malentendu
comment une bonne idée énoncée par un Clarence Gillis
défenseur des travailleurs
et reprise par un Tommy Douglas
féru de protection sociale pour tous,
dans les années quarante, peut-elle rester pertinente ?
parce qu'on ne l'a pas jamais mise en oeuvre
et que plus que jamais on vit comme...
les rats de l'histoire
(et non pas comme des rats, ceux-ci sont débrouillards
et survivront sans
doute à notre "auto" destruction)
puisque tout s'exprime (et se vit) désormais en termes de jeu,
pourquoi pas un tirage au sort ?*
Mouseland
on peut ressortir ce genre de proposition de temps en temps...
mais la radio ne permet pas non plus d'échapper aux bêtises ;
un homme dit politique annonçait avant hier
qu'il allait replacer les frontières au centre (du débat) !!!
ça me rappelle la blague du discours du président élu :
"le pays est au bord du gouffre,
avec moi vous allez faire un grand pas en avant !"
éphémère
* je reprends à ma mode à moi, imagée et synthétique, le courageux travail d'Isatis qui dans son dossier "un mot à vous dire" déploie des trésors d'humour, de réflexion et d'originalité autour de mots choisis
je vais vous dire:
on nous balade avec une crise maquillée comme une pute alors que la crise
c'est celle d'une société/système qui ne défend que son propre concept
celle d'individus qui ne peuvent entreprendre qu'à condition de produire du fric
pour le dépenser aussi vite si possible à n'importe quoi
empêchés de changer leur vie, en l'absence de formation, d'accompagnement
il faudrait pouvoir en rire ?
c'est comme les blagues qui circulaient sur Sarkozy dès le début de son mandat :
dépenser notre énergie à rire d'un type qui fait mal le métier pour lequel on le paye !
ah ! me transformer en crapaud, là, tout de suite, et échapper à ces tromperies...
moi j'aime marcher
mais marcher seule, ou à deux
marcher en ville ou dans les bois
marcher au soleil ou dans le froid
marcher pour marcher ça j'aime
mais bon, marcher en groupe contre le nucléaire
l'idée se défend...
la terre, la mère,
à nourrir pour qu'elle nourrisse
à entailler et panser, à enrichir sainement
ce jour d'anniversaire de la catastrophe de Fukushima
je réveille le souvenir de ces anniversaires de Tchernobyl ignorés
et je contemple, pensive, cette toile peinte naïve d'un artiste burkinabè
le paysan porteur d'eau (là-bas elle ne vient pas suffisamment du ciel)
le paysan est acteur de la vie et de la survie de toute la communauté,
à la mesure de ses propres forces et dans son propre milieu,
un paysan dont la silhouette rappelle celle des paysans d'Asie...
qu'importent le bord, le pays, le milieu, l'expérience, le continent, l'âge, la couleur, la spécialisation...
elles veulent oublier les coups de pied
elles peuvent donner des coups de main