Paris
Il
est aussi un autre réel de campements humains, qui plantent dans le cadre disparate de la cité, la permanence atemporelle du passage sur terre : organique chimie, fluides changeant de vase,
éther et étonnements.
Paris, une vieille jeune femme aux pieds croupissant
dans une eau infusée d’antibiotiques et de psychotropes, au regard tourné vers une campagne bouleversée. Combien peu de temps pourtant à la nature, pour regagner pouvoir sur ces bâtisses et voies
goudronnées, pour investir les fissures du rêve et failles des terrasses, pour manger les murs, faire fructifier l’humidité, propager ses animaux victorieux !
Vivons-nous un Paris
du XIXe siècle, dont les arrière-cours recèlent encore des charrettes à bras, dont la société commerciale ne prend pas la peine de cacher les esclaves au dos usé ? Voguons-nous sur le bateau ivre
d’un XXIe siècle qui éclabousse de non virtualités l’homme égaré dans ses certitudes douteuses ?